Préludeà la guerre (titre original : Prelude to War) est un film documentaire américain réalisé par Frank Capra et Anatole Litvak, sorti en 1942.Il s'agit du premier film réalisé pour la série de films de propagande Pourquoi nous combattons (Why We Fight), commandée par l'Office d'information de guerre (US Office of War Information, OWI) et le général George C. Marshall.
EnAngleterre, des chars Buffallo avaient été mobilisés en 1947 pour lutter contre des inondations. Et l'un d'entre eux a été déterré au
Cérémoniedu 8 mai à Meslin-Trégenestre LES MOIS D’AVRIL ET MAI EN QUELQUES MOTS AU TRAVERS DE DEUX ÉPOQUES Début mai 1945 marque l’effondrement du
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Ily a un mois, la population ukrainienne n’imaginait pas ce que sa vie allait devenir. Elle ne pensait pas que des bombes allaient détruire des villes entières, que des millions de gens allaient devoir fuir leur pays, ni que ceux en âge de se battre allaient se retrouver avec un fusil dans les bras. Pourtant, c’est ce qui est arrivé. Tout a basculé en quelques jours. Et cette
Traducción"QUE NOUS AVONS LUTTÉ" del francés al español. Muchos ejemplos de oraciones traducidas contienen QUE NOUS AVONS LUTTÉ. Qué significa "que nous avons lutté" en
1kXevL. Le monde est confronté à une flambée des prix alimentaires inédite pour la décennie passée. Les épisodes de sécheresse, les catastrophes naturelles ainsi que l’augmentation des prix de l’énergie avaient déjà entraîné une hausse drastique des prix l’année dernière. Un seul homme porte la responsabilité du niveau sans précédent qu’atteignent aujourd’hui de nouveau les prix alimentaires Vladimir Poutine. Le président russe mène une guerre d’agression injustifiée contre l’Ukraine. Il y ordonne le bombardement d’habitations et de maternités tout comme l’assassinat d’hommes, de femmes et d’enfants. Et il est responsable du fait que des habitants du monde entier souffrent de la faim à cause de cette guerre d’agression. Car l’Ukraine est l’un des plus importants greniers du monde. Des silos à grain, des tracteurs et des champs sont délibérément détruits par l’armée russe. Les agriculteurs ukrainiens ne peuvent plus semer à cause de la guerre. La faim est employée en tant qu’outil de guerre. En février, la Russie a interrompu ses propres exportations de nombreuses sortes de guerre en Ukraine risque donc également d’anéantir les moyens de subsistance des habitants sur le continent africain, dans le monde arabe ainsi que dans d’autres parties du monde qui importent une grande partie de leur blé d’Ukraine et de Russie, du blé en provenance de ports qui ne sont plus accessibles actuellement. Depuis le début de la guerre, les prix mondiaux du blé ont augmenté d’un tiers et le prix des engrais qui était d’ores et déjà très élevé a connu une hausse encore plus Russie prétend que ce sont les sanctions européennes envers Moscou qui ont engendré cette augmentation du prix du blé. Or, aucune des sanctions ne cible directement l’approvisionnement en nourriture. L’Europe et l’Occident ont répondu à la guerre d’agression du président Vladimir Poutine en établissant des sanctions spécifiquement dirigées contre les architectes russes de cette destruction. Nous ne voulons pas de guerre, ni celle-ci, ni aucune autre guerre. Car nous sommes attachés à la foi, exprimée par la communauté internationale dans la Charte des Nations Unies, dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites ». Et les opposants à cette guerre sont également nombreux en Russie. Le président Vladimir Poutine le sait aussi. C’est justement la raison pour laquelle il a décrété que cette guerre n’a pas le droit d’être qualifiée comme telle dans son qui se produit dans un coin du monde a des répercussions immédiates à un autre endroit. Nous devons donc assumer ensemble, en tant que communauté internationale, des responsabilités les uns pour les autres. Cela commence par la crise du climat que nous ne saurons surmonter qu’ensemble. Et c’est également le cas pour cette guerre. La guerre d’agression du président Vladimir Poutine n’est pas un sujet qui concerne uniquement l’Europe ou l’Occident. Elle nous touche tous en affaiblissant le droit international, ce qui porte un coup à la sécurité de notre monde, ainsi qu’en provoquant une hausse des prix du blé, qui attise la faim, la souffrance et l’instabilité. Rester neutre n’est pas une solution, c’est un luxe qui se traduit par la en Allemagne, ferons en tout cas tout ce qui est en notre pouvoir pour que d’autres personnes innocentes n’aient pas à souffrir de la guerre d’agression du président Vladimir Poutine. Nous continuerons d’une part à nous engager en faveur d’un commerce international ouvert et transparent, permettant une distribution juste des denrées alimentaires. Le stockage et les embargos, même s’ils s’expliquent dans certains cas, ne font en effet qu’aggraver la situation pour tous. L’Allemagne poursuit d’autre part ses efforts afin de lutter directement contre la guerre et la dénutrition à travers le monde nous sommes le deuxième pays donateur d’aide humanitaire et le deuxième bailleur de fonds du Programme alimentaire mondial. Ces dernières années, nous avons investi tous les ans environ deux milliards d’euros dans le monde en faveur de l’alimentation et du développement rural. Et nous allons cette fois aussi déployer toutes nos forces pour atténuer les répercussions de la guerre céréalière. Car nous avons tous intérêt à ce que la guerre d’agression du président Vladimir Poutine n’occasionne pas encore plus de souffrance, de famines et de crises que ce n’est actuellement le cas. Nous devons y œuvrer ensemble. Par Katja Keul, Ministre adjointe aux Affaires étrangères, et Niels Annen, secrétaire d’État parlementaire auprès du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement
nous avons luttĂ© contre luchamos contra Voici comment nous avons luttĂ© contre le spam en 2018. A continuaciĂłn, podrás encontrar más informaciĂłn sobre cĂłmo luchamos contra el spam web en 2018. Je peux citer en exemple un fait quand en 1995 nous avons luttĂ© contre la poliomyĂ©lite, vous avez aidĂ© Ă la vaccination de la population de la rĂ©publique contre cette maladie, plutĂ´t vous avez dirigĂ© la mise en place de cette action. De hecho, puedo decirle que cuando en 1995, luchamos contra la poliomielitis, usted tambiĂ©n ayudĂł a vacunar a toda la poblaciĂłn de la RepĂşblica contra la enfermedad. Más exactamente, usted dirigĂa la realizaciĂłn de esta medida. hemos estado luchando contra De Apollyon aux Zombies, nous avons luttĂ© contre les meilleurs d'entre eux. Desde Abaddon a los zombis, hemos estado luchando contra los mejores. Nous avons luttĂ© contre les incendies sans assez de gens. Hemos estado luchando contra los incendios sin el personal suficiente. hemos luchado contra On sait combien nous avons luttĂ© contre l'habitude de fumer et combien nous avons rĂ©duit la consommation du tabac. Bien es conocido cuánto hemos luchado contra el hábito de fumar y cuánto hemos reducido su consumo. Nous avons luttĂ© contre la corruption en fermant les entreprises qui se livraient Ă la fraude fiscale, Ă©liminĂ© l'immunitĂ© des fonctionnaires et encouragĂ© l'utilisation responsable des ressources de l'État. Hemos luchado contra la corrupciĂłn cerrando negocios que evaden el fisco, eliminando la inmunidad de funcionarios pĂşblicos y fomentando el uso responsable de los recursos del Estado. Pour ajouter des entrĂ©es Ă votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide
français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche we fought we struggled we have fought we have struggledwe have been struggling we have been fighting we've struggled we've fought we battled We wrestled Pendant des décennies, nous avons lutté pour améliorer les conditions des travailleurs de nos collectivités. We fought for decades to make conditions better for the workers in our communities. Pendant la Seconde Guerre mondiale, nous avons lutté contre une tyrannie sans précédent. In World War II we fought unprecedented tyranny. J'ai attrapé son arme et nous avons lutté. Depuis lors, nous avons lutté pour le réparer. À toutes ces occasions, nous avons lutté pour faire respecter les droits et les libertés de tous. Throughout it all, we have fought to uphold the rights and freedoms of all people. Nous connaissons le prix de l'indépendance nous avons lutté 130 années pour elle. We know the price of independence; we have fought 130 years for it. Ensemble, nous avons lutté avec acharnement pour faire une avancée par rapport à Pékin. Collectively we fought hard to move forward from Beijing. Et pendant une heure, nous avons lutté contre les éléments. And for an hour we struggled against the elements. Il est très important de ne pas compromettre la démocratie pour laquelle nous avons lutté avec tant d'acharnement. It is very important that we not jeopardize the democracy for which we fought so hard. Il semblerait que la campagne d'épuration ethnique contre laquelle nous avons lutté prendra fin d'ici quelques heures. It looks as though within hours cleansing policies that we fought against will be terminated. Dans les négociations relatives au budget du Parlement pour 2012, nous avons lutté pour réduire considérablement la proposition originale de 5,7 %. In the negotiations on Parliament's budget for 2012, we fought to significantly reduce the original proposal of Troisièmement, nous avons lutté dès le début pour défendre le principe selon lequel les futures élections dans notre pays ne doivent exclure personne. Thirdly, we fought right from the beginning for the principle that the coming elections in our country must be all-inclusive. Wo Fat m'a surpris, il s'est jeté sur moi, nous avons lutté pour le pistolet, et déchargé. Wo Fat surprised me, he lunged at me, we struggled for the gun, and it discharged. Comme vous le savez, à cette époque, nous avons lutté avec acharnement pour défendre le Canada. As you know, we fought very strongly for Canada in those days. Ce n'est pas l'Afrique du Sud et la démocratie pour laquelle nous avons lutté, contre les auteurs de l'Apartheid. This is not the South Africa and democracy we fought for against the perpetrators of Apartheid. Et comme vous vous y attendiez, nous avons lutté durement pour supprimer ces menaces. And just as you might expect, we fought as hard as we could to eliminate these threats. Aujourd'hui ce n'était pas notre jour, nous avons lutté avec le vent. Today wasn't our best practice day of the season, we struggled with the wind. Voici comment nous avons lutté contre le spam en 2018. Here's more about how we fought webspam in 2018. Nous dépendions que pour le travail, et nous avons lutté parfois. We depended on that for work, and we struggled sometimes. Ainsi, pendant 200 ans, nous avons lutté face aux conséquences de ces changements. And for 200 years we struggled with the consequences of those changes. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 343. Exacts 343. Temps écoulé 166 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200
Accompagné du chancelier allemand Olaf Scholz et du premier ministre italien Mario Draghi, Emmanuel Macron s’est rendu en Ukraine jeudi 16 juin pour la première fois depuis le début de l’invasion une interview accordée à TF1 depuis Kiev et diffusée dans le journal de 20 heures », le président de la République a affirmé que cette visite était une manière très claire » et très nette d’apporter le soutien de la France et de l’Europe unie à l’Ukraine et au peuple ukrainien ». Je souhaite que l’Ukraine puisse défendre son territoire et retrouver sa souveraineté », a-t-il chef de l’État considère-t-il qu’aucune concession ne doit être faite avec la Russie ? C’est à l’Ukraine de le décider …. Nous devons aider l’Ukraine à tenir dans une guerre qui va durer. Nous n’avons pas à décider des conditions de la fin de cette guerre. Les choix qui seront faits sur les territoires, les concessions ou l’absence de concessions, c’est au dirigeant de l’Ukraine de le faire », a-t-il répondu. Un signal d’espoir »Le président de la République a poursuivi en affirmant qu’il était faux » de dire que ses rapports avec Volodymyr Zelensky s’étaient refroidis, et a assuré que toutes ses discussions avec Vladimir Poutine se sont faites en toute transparence », et même parfois à la demande » du président ukrainien. Si Emmanuel Macron n’exclut pas » une visite en Russie, cette dernière supposerait des conditions préalables » et des gestes » de la part de Vladimir l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, le chef de l’État a réitéré les propos qu’il a tenus plus tôt dans la journée avec Olaf Scholz, Mario Draghi et Klaus Iohannis. Nous disons à l’Ukraine “Oui, nous sommes prêts maintenant à vous reconnaître ce statut de candidat à l’adhésion.” Mais nous leur avons dit que ce processus allait prendre du temps, qu’il y aura des conditions et une feuille de route. Vous ne serez pas membre demain. Il y a beaucoup de chemin à faire, mais c’est un signal d’espoir », a affirmé le Emmanuel Macron a expliqué que la France planchait avec l’Ukraine à une solution pour exporter les plus de 20 millions de tonnes de blé bloquées à Odessa. Nous travaillons à une autre voie qui est de passer par la Roumanie et de pouvoir accéder au Danube et au chemin de fer. Nous sommes en train de constituer un point de liaison où nous pourrions beaucoup plus fortement et massivement exporter ces céréales », a-t-il indiqué. L’opération, qui a déjà commencé, se fait avec l’aide d’entreprises, de militaires et d’experts français.
Lire sur les Amérindiens Les classes sociales successivement chez les les Olmèques, les Zapotèques, les Mayas, les Toltèques, les Aztèques et les Incas Luttes de classes dans les sociétés amérindiennes précolombiennes Se contenter, comme le font la plupart des auteurs, en ce qui concerne l’étude des sociétés précolombiennes et particulièrement de leurs chutes étonnantes et impressionnantes par leur brutalité et l’absence apparente d’explications, de s’en tenir à faire appel à des désordres climatiques et à des défauts prétendus des sociétés indiennes en termes de politique de préservation des ressources naturelles, thèse environnementaliste à la mode comme passe-partout et explication générale pour le passé, le présent et l’avenir, c’est un peu comme si on disait que c’étaient seulement des hivers rigoureux et des pluies diluviennes qui avaient tué royauté et féodalité en France en 1789, en même temps qu’un manque de politique de préservation de la nature par l’Ancien Régime !!! En somme, cela consiste purement et simplement à effacer la révolution politique et sociale, l’action des masses en lutte, leur organisation, leur intervention et ce n’est certainement pas plus un moyen de comprendre ce qui est arrivé brutalement à la société française en 1789, ou en Europe par la suite, qu’un moyen de comprendre les sociétés amérindiennes antiques. Bien sûr, les auteurs, historiens ou préhistoriens, archéologues ou sociologues, n’ignorent pas que les sociétés améridiennes précolombiennes les plus développées avaient depuis très longtemps construit des hiérarchies sociales perfectionnées, avec une division du travail, des professions très structurées, avec même des classes sociales et des luttes de classes. Mais ils se refusent assez systématiquement à relier les désordres violents que ces sociétés ont connus lors de leurs crises économiques, sociales et politiques, avec ces luttes de classes. Ce n’est en soi à cause de leurs connaissances sur la préhistoire et l’histoire amérindienne elle-même ou de leurs manques de connaissances, mais à cause d’a prioris de la société actuelle, des a prioris qui taxent immédiatement toute thèse lutte de classes » de propagande marxiste révolutionnaire, donc de mensonge orienté qui n’auraient rien à voir avec la démarche scientifique !!! Peut-on sérieusement oublier » la lutte des classes pour interpréter la chute de sociétés amérindiennes très structurées, disposant d’importants moyens politiques et sociaux de conservation sociale au profit des classes dirigeantes, y compris souvent d’Etats ou de cités-Etats ou de moyens pré-étatiques, de structures sociales hiérarchisées, étayées par des institutions religieuses, elles-mêmes directement reliées aux classes possédantes, des sociétés exploitant en majorité une main d’œuvre plus ou moins forcée et esclavagisée, durement frappée par la répression violente des guerriers. Penser que de telles sociétés peuvent avoir chuter d’elles-mêmes, tranquillement, alors qu’elles disposaient d’instruments institutionnels très puissants, est totalement irréaliste pour ne pas dire ridicule. Ce qui est certain que les grandes disparitions de civilisations précolombiennes ne sont pas, pour l’essentiel, le produit des guerres entre sociétés amérindiennes, les villes abandonnées lors de ces chutes spectaculaires n’ayant montré aucune trace qui correspond à une guerre, à une invasion armée extérieure, ni à une occupation militaire après l’effondrement de la société. La société effondrée n’a pas laissé place à une nouvelle civilisation. Au contraire, tout l’édifice social et politique a laissé la place au néant. Même le mode de production a été éliminé. Les travailleurs des villes et des champs ont abandonné toute production. Les villes ont été massivement désertées. Tout a été transformé en ruines. Le souvenir même de l’ancienne société a disparu pour de longs siècles et c’est souvent le hasard qui a fait redécouvrir récemment ces anciennes sociétés autrefois très actives, très prospères, puissantes et dominant des régions immenses, avec une population considérable qui ont toutes chuté au plus haut niveau de leur croissance démographique, économique, sociale et politique. Les restes de ces villes, des palais, des temples ou des habitations des plus riches manifestent à la fois que c’est dans la violence que le système social a été renversé mais aussi que le but n’était pas de voler et de piller, mais de détruire la structure politique et sociale. En effet, les richesses ont été le plus souvent laissées sur place, y compris les objets précieux des palais royaux dévastés. Les centres du pouvoir, y compris du pouvoir religieux, ont été méthodiquement démolis, détruits, profanés, pour en détruire le pouvoir physique et aussi le pouvoir moral, religieux, magique, ce qui montre que c’est la domination, physique comme morale, de la classe possédante que l’on voulait détruire définitivement. Parfois, ce sont uniquement les maisons des riches qui ont été détruites, celles des pauvres ayant seulement été abandonnées. Il ressort de tous ces éléments que ce sont des troubles intérieurs, à la fois politiques et sociaux, qui ont mené au renversement du pouvoir et du système de domination. Le fait que des sites extrêmement peuplés aient été complètement abandonnés, le fait que l’activité de construction de monuments mais aussi toute activité artisanale, commerciale et toute activité agraire soit également supprimée signifie que la population a cessé de travailler pour la classe dominante. Bien sûr, pour qu’une telle révolution sociale et politique ait lieu, comme dans la révolution française de 1789, il faut que la crise économique ait fondamentalement sapé les bases sociales du système d’exploitation en même temps que la confiance des exploités dans les capacités des classes dirigeantes, notamment leur confiance dans le soutien des dieux aux dominants. Des désordres climatiques peuvent parfaitement y avoir contribué mais leur importance n’a été considérable que s’ils ont engendré des soulèvements des exploités contre leurs exploiteurs. La thèse des environnementalistes, selon laquelle la contradiction qui a été déterminante serait l’utilisation exagérée des ressources naturelles, allant jusqu’au point où ces ressources seraient épuisées n’est pas nécessaire ni générale comme ils voudraient le faire croire. La royauté et la féodalité françaises n’avaient pas épuisé les ressources naturelles mais ils avaient été au bout de la patience des exploités et opprimés. Il n’est pas absolument nécessaire de faire appel à des catastrophes climatiques, comme les phénomènes El Niño, à des sécheresses ou à des pluies diluviennes, ou encore des vents de sable, pour expliquer que des régimes sociaux aient atteint leurs limites et que leur succès même parfois, comme c’est le cas de l’empire aztèques comme de l’empire romain ou les empires coloniaux espagnol et portugais, ait sapé les bases de leur domination. Le développement des empires a mené souvent à une domination des guerriers au point que l’une des bases solides de l’empire, le commerce international, ait été déstabilisé, enlevant un pilier du système social. Qu’une société dont la réussite triomphe trop violemment se transforme au point de se déstabiliser n’a rien d’étonnant. Le succès des guerriers de l’empire a pu mener au remplacement violent du matriarcat par le patriarcat, renversant une des bases de l’ordre social ou à la suppression complète de l’ancienne société communautaire qui, au début, avait seulement été marginalisée mais qui était nécessaire comme environnement aux marges de la civilisation. Ce type de transformations d’un système social qui change de par son succès lui-même n’a bien entendu rien à voir avec des catastrophes climatiques ou avec des épuisements de ressources naturelles. Il y a d’autres cas possibles comme celui d’une société agraire dont le développement démographique est adapté à ses capacités mais qui agglomère des populations voisines du fait d’autres chutes de civilisations. Cet autre exemple, qui n’a encore une fois rien à voir avec la thèse climatique ou environnementaliste, se trouvée vérifiée plusieurs fois, notamment lors de la chute des Toltèques et de celle de Teotihuacan. Un autre cas est celui des société en plein développement dans lesquelles apparaissent de nouvelles divisions sociales, les classes riches devenant de plus en plus séparées et opposées au reste de la population, mais sans que soit encore apparu un Etat avec les systèmes de protection que cela implique pour les classes riches. Dans ce cas, toute déstabilisation, qui peut être provoquée par de multiples causes, politiques, guerrières, économiques ou autres, entraine des luttes de classes violentes, par exemple des révoltes d’esclaves que le système ne peut réprimer, ne disposant pas d’un appareil de répression permanent. Toutes ces possibilités peuvent expliquer la chute d’une société jusque là très prospère. En tout cas, même en dehors des phases de déstabilisation politique ou sociale, la compréhension de sociétés dans lesquelles existent à l’évidence des classes sociales n’est pas possible sans interpréter fondamentalement les événements cruciaux en termes de luttes de classes. Même face à une catastrophe naturelle, les classes sociales ne s’effacent pas au contraire, elles sont déterminantes. Devant une hausse brutale de la misère, même si elle est due à un phénomène climatique, quelle qu’en soit la raison, les classes sociales sont plus que jamais divisées et même deviennent brutalement violemment opposées. Or, dans toutes les sociétés amérindiennes dévelopées, dans toutes les civilisations précolombiennes des Amériques, on trouve des divisions en classes sociales. C’est donc la structure hiérarchisée des classes sociales de chacune de ces civilisations qui doit être analysée pour en comprendre la dynamique et surtout pour comprendre comment et pourquoi elle s’est si brutalement et définitivement interrompue. Tant que le système fonctionne, il est capable d’inhiber les hostilités violentes et les intègre dans son ordre social qui est accepté et respecté, y compris des plus exploités et opprimés. Dès que les contradictions violentes frappent les fondements du système, les conditions des révolutions peuvent survenir et la lutte des classes, jusque là masquée, refait surface. Accuser un tel point de vue d’a priori marxiste et le considérer dès lors comme à rejeter d’emblée, c’est parfaitement ridicule même si c’est le point de vue dominant. Et cela pour plusieurs raisons dont la première est le fait que ces mêmes historiens ou archéologues reconnaissent l’existence de classes sociales et de leur opposition lorsqu’ils décrivent ces sociétés, mais n’en tiennent aucun compte pour expliquer ce qui leur est arrivé dans leur histoire. Un autre point qui souligne le ridicule de cet antimarxisme primaire comme Marx lui-même l’a souligné, il est très loin d’avoir inventé ou créé la conception qui considère que l’histoire des révolutions est celle des luttes de classes », n’ayant fait que reprendre l’idée aux historiens français et notamment à Augustin Thierry, Mignet, Guizot, Louis Blanc et même Thiers. Bien entendu, nous ne voulons pas nier que Marx et Engels, ou leurs successeurs Rosa Luxemburg, Trotsky, Lénine et bien d’autres auteurs marxistes ont marqué cette conception des révolutions sociales et de leur lien avec la lutte des classes. Nous notons seulement que la mode actuelle considère que le simple fait d’analyser la lutte des classes dans les anciennes sociétés serait déjà du marxisme révolutionnaire ! Nous savons que ce n’est pas dans Marx, ni dans les auteurs marxistes anciens que nous pouvons trouver des analyses luttes de classes » des sociétés amérindiennes précolombiennes pour la bonne raison qu’on n’avait pas à l’époque de connaissances suffisantes sur elles, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Nous en savons largement assez pour reconnaître dans les chutes des civilisations en question l’action violente des révolutions sociales. C’est seulement leur a priori antimarxiste qui empêche l’histoire, la sociologie, la préhistoire et l’archéologie, officiels de l’admettre. Comme c’est un a priori des auteurs qui les amène à voir partout des catastrophes climatiques ou environnementales, même quand les dates ne correspondent pas et même quand cela n’explique nullement le type d’événement auquel on assiste. Cela ne signifie pas, bien entendu, que nous prenions complètement le contrepied de cette thèse, en considérant que le climat ne serait pour rien dans les changements économiques qui ont été à la base des événements politiques et sociaux. Mais, comme on l’a dit en introduction, quels sont les auteurs qui ramèneraient la révolution française débutée en 1789 au seul climat ou au manque de préoccupations environnementalistes de la royauté et de la féodalité ?!!! D’ailleurs, supposer qu’une société développée et étendue, possédant un Etat ou un embryon d’Etat, en tout cas une société très structurée et organisée, puisse s’écrouler sans révolution, sans heurts sociaux et politiques, est parfaitement absurde. Quand nous n’en avons pas les preuves, ni les signes, ni les traces et encore moins les récits, nous ne devons pas broder et inventer des révolutions ni les imaginer. Par contre, nous sommes portés à juste titre à rechercher des preuves de telles révolutions dans les restes et les ruines de ces civilisations disparues et pas à rejeter les premières preuves qui nous viennent par hasard sous la main. Nous avons d’ailleurs plusieurs archéologues ou historiens qui ont su voir de telles preuves, même si le courant dominant continue de le nier, de faire comme si de rien n’était, ou faire silence sur ces questions gênantes ! Ainsi, des traces d’incendie des quartiers riches se trouvent dans des villes brutalement abandonnées. L’étude des tombes des civilisations peut également nous donner des indications de la crise économique qui frappe peu avant ces chutes de civilisations. Il est certain que l’étude scientifique des révolutions des civilisations amérindiennes et de leur liaison avec la lutte des classes n’en est qu’à ses débuts et reste encore à développer. Lire la suite Révolutions de Méso-Amérique antique Quelques idées fausses sur les Indiens des Amériques
nous qui avons lutté dans toutes les guerres