Ledocument : "l'homme peut-il se passer de la religion ?" compte 3908 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques ou achetez-le pour la somme symbolique d’un euro. Enconclusion l’homme ne peu se passer de religions car celles ci lui donne un but de vie ainsi que des elements permetant de le rassurer dans sa vie il n’a plus l’impression d’etre seul ou d’etre Description Se convertir à l’islam est facile. Cet article explique comment se convertir et devenir musulman en suivant quelques étapes simples. Il donne également un bref aperçu de l’islam, suivi par près de 1,7 milliards de personnes dans le monde, et nous fait découvrir les bienfaits dont une personne peut profiter après s Quese passe-t-il après la mort ? Voici quelques théories Le Net 15/08/2022. Henri . 23/08/2022. H.R. Que vous croyiez ou non à la vie après la mort, il y a certainement beaucoup de gens qui y croient. La plupart des religions du monde ont des façons très différentes d'envisager la vie après la mort, ce qui finit par façonner des nations et des cultures entières de manière très Dissertation: L'homme peut-il se passer de religion ?. Recherche parmi 274 000+ dissertations. 1 Ce qui peut lui faire que sans la religion l’homme ne pourrait supporter le poids de la vie, la cruelle réalité car il pourrait penser que sans religion et sans le sacrifie de Dieu l’homme aurait une vie lamentable, or que avec son sacrifice Chapitre8. La religion est-elle une nécessité sociale ? On tient pour « nécessaire » ce dont on ne peut en aucun cas faire l’économie : il est, par exemple, nécessaire pour un organisme vivant de respirer, de s’alimenter, d’éliminer sans quoi il dépérit. La situation est différente en ce qui concerne un organisme collectif 3oLf8. sowabdourahmane99 sowabdourahmane99 June 2022 1 9 Report Reformule le sujet l'homme peut ils se passer de la religion​ Please enter comments Please enter your name. Please enter the correct email address. Agree to terms and service You must agree before submitting. Lista de comentários jymmiharri RéponseL'homme pourrait il vivre sans des croyances et sans se persuader qu'il y a des être supereure qui digire le monde et qui, du coup donne des explication à l'homme sur se qu'il ne comprend pas. 0 votes Thanks 2 Pour bien se représenter le rôle immense de la religion, il faut envisager tout ce qu'elle entreprend de donner aux hommes ; elle les éclaire sur l'origine et la formation de l'univers, leur assure, au milieu des vicissitudes de l'existence, la protection divine et la béatitude finale, enfin elle règle leurs opinions et leurs actes en appuyant ses prescriptions de son autorité. Ainsi remplit-elle une triple fonction. En premier lieu tout comme la science mais par d'autres procédés, elle satisfait la curiosité humaine et c'est d'ailleurs par là qu'elle entre en conflit avec la science. C'est sans doute à sa seconde mission que la religion doit la plus grande partie de son influence. La science en effet ne peut rivaliser avec elle, quand il s'agit d'apaiser la crainte de l'homme devant les dangers et les hasards de la vie ou de lui apporter quelque consolation dans les épreuves. La science enseigne, il est vrai, à éviter certains périls, à lutter victorieusement contre certains maux impossible de nier l'aide qu'elle apporte aux humains, mais dans bien des cas elle ne peut supprimer la souffrance, et doit se contenter de leur conseiller la résignation ». Freud. Nouvelles conférences sur la psychanalyse. Objet du texte Bien se représenter » c'est se faire une idée claire et distincte de quelque chose. Freud invite d'abord à bien se représenter un fait le phénomène religieux a un poids énorme dans le monde. Les religions sont des grands faits collectifs contribuant puissamment à donner au monde sa forme et sa couleur, sans doute à déterminer son destin. Au fond Freud demande de prendre acte d'un fait politiquement, géopolitiquement le fait religieux a une importance majeure. Pour se faire une idée très claire de cette réalité ; entendons pour en prendre la mesure exacte il convient d'articuler ce fait à un autre fait, peut-être moins donné à l'observation naïve il faut, dit le texte, envisager tout ce que la religion entreprend de donner aux hommes ». Il faut » c'est-à-dire il est absolument nécessaire de comprendre que la force de la religion tient à la force des intérêts humains qu'elle a pour mission de satisfaire. La religion est au service des besoins, des affects des hommes. Elle a une dimension utilitaire. L'immensité de son rôle sur le théâtre des affaires humaines est proportionnelle à l'immensité des services qu'elle rend. Freud montre qu'ils sont de trois ordres Une religion propose une conception du monde. En ce sens elle remplit une fonction théorique par où elle entre en conflit avec la science. Elle apaise les craintes et nourrit les espoirs d'un être confronté à l'angoisse de sa finitude et de sa misère existentielle. Freud précise que c'est sans doute à cette seconde mission que la religion doit la plus grande partie de son influence ». Il souligne ainsi la souveraineté des affects dans la vie des hommes. Leur puissance est sans commune mesure avec les exigences pures de l'esprit telle que, par exemple l'exigence de vérité. Voilà pourquoi les hommes confondent d'ordinaire ce qui est vrai ou juste avec ce qu'il leur est utile ou agréable de croire tel. Là est le ressort de l'efficacité psychologique de toutes les idéologies et de toutes les religions. Elles sont infiniment plus influentes que la science car celle-ci n'est pas au service des affects au contraire la science requiert pour être élaborée une ascèse, un effort pour s'arracher à ce que Platon définit métaphoriquement comme la prison du corps afin de faire triompher les requêtes de l'esprit et elle est beaucoup moins capable de rendre aux hommes les services que leur rend la religion. Les hommes, en effet, sont majoritairement des êtres sensibles ne poursuivant pas de manière désintéressée la vérité et le bien. Les systèmes de représentation ordonnés à la satisfaction de leurs intérêts sensibles ont donc infiniment plus de prestige à leurs yeux que les savoirs élaborés de manière désintéressée. Elle donne à ses adeptes un code de conduite et un système de pensée d'autant plus aptes à les cohérer qu'ils procèdent de l'autorité du sacré. Les religions ont en effet le pouvoir de cimenter idéologiquement les membres d'un groupe. Elles définissent une orthopraxie ce qu'il convient de faire adossée à une orthodoxie ce qu'il convient de croire dont le mérite est d'échapper à la délibération collective. Pas de conflits d'opinions, pas de débats dans les systèmes politiques fondés sur le théologique. Elles assurent ainsi une stabilité et une cohésion du corps politique qu'il est bien difficile d'obtenir là où les hommes sont reconnus comme les seuls instituteurs des savoirs et des lois. La religion sert donc bien de multiples intérêts ; elle remplit une fonction théorique, une fonction psychologique et une fonction politique. Remarquons que le texte proposé à notre analyse ne fait que signaler la fonction théorique et la fonction politique. Il n'approfondit pas ces aspects du phénomène religieux même s'il est suffisamment explicite pour interdire de faire l'impasse sur leur importance. L'analyse freudienne se concentre sur la dimension psychologique du fait religieux, ce qui ne saurait nous étonner. Freud n'est ni un épistémologue ni un penseur politique. C'est un spécialiste de la psychologie des profondeurs qui sait par expérience combien le déterminisme psychique conscient ou inconscient œuvre dans tout ce qui est humain. L'enjeu de sa conférence et par là même de ce texte est donc de psychanalyser la religion et de mettre en perspective le discours religieux et le discours scientifique afin de montrer que dans le conflit qui les oppose de manière récurrente la science est vaincue d'avance ; elle ne peut pas rivaliser avec la religion parce que les requêtes de la psyché sont infiniment plus puissantes que celles de la raison. Explication détaillée. Pourquoi la religion Thème a-t-elle une place si importante dans la vie des hommes d'hier, d'aujourd'hui et sans doute de demain ? Et pourquoi dans sa concurrence avec le discours religieux, le discours scientifique ne peut-il pas rivaliser ? Telles sont les questions que Freud affronte dans ce texte où il analyse le statut de la religion dans l'économie de l'existence humaine. Il prend en considération le phénomène religieux en général, non telle ou telle religion et établit que toute religion remplit une triple fonction. Thèse Dans la première phrase du texte il énumère ces trois fonctions. La religion, apprend-on satisfait la curiosité humaine, elle apaise l'angoisse et entretient l'espoir ; elle normalise les rapports sociaux en consacrant de son autorité un code de conduite et un système de représentation. A partir de la troisième phrase, Freud explicite la nature des deux premières fonctions nommées en mettant en concurrence la religion et la science. Il s'agit pour lui de faire apparaître pourquoi la science ne peut pas rivaliser avec la religion. Enjeu du texte Constat amer pour un homme de science, mais constat d'une grande clairvoyance. On comprend clairement pourquoi le combat des Lumières n'est jamais achevé et même pourquoi il est perdu d'avance. 1 La rivalité science / religion du point de vue théorique. L'une et l'autre satisfont la curiosité humaine. La curiosité est l'expression de la nature spirituelle de l'être humain. Parce qu'il est esprit l'homme se pose des questions, il a besoin de s'expliquer le monde dans lequel il vit ou sa propre existence. D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Il veut savoir et soumet la totalité du réel à l'interrogation. Voilà pourquoi les hommes médiatisent leur rapport au réel par des paroles, des récits ayant pour fonction de réduire l'étrangeté des choses et de se les approprier symboliquement. Ils élaborent ainsi des systèmes de représentation du réel qui leur donnent une vue d'ensemble et expliquent par un principe unique un ensemble de phénomènes. C'est ce que Freud appelle dans sa conférence une conception de l'univers. Il faut entendre par là une construction intellectuelle ayant un caractère systématique et unifié. La religion et la science proposent l'une et l'autre de tels systèmes mais comme l'écrit Freud elles ne procèdent pas du tout de la même manière. Leur point commun elles produisent de l'intelligibilité propice à des amalgames douteux au fond prétend-on complaisamment elles procèdent l'une et l'autre d'un souci de savoir et l'une a autant autorité que l'autre dans leur domaine respectif ne doit pas minimiser l'hétérogénéité radicale de ces discours et leur antinomie. Freud n'élucide pas, dans ce passage, cette hétérogénéité mais dans sa conférence il s'emploie à pointer les différences afin d'établir que la science et la religion n'ont pas des droits égaux à la vérité. Prétendre le contraire est de son aveu le propre d'une représentation anti-scientifique de la réalité. La vérité, écrit-il, ne peut pas être tolérante, elle ne doit admettre ni compromis, ni restrictions. La science considère comme siens tous les domaines où peut s'exercer l'activité humaine et devient inexorablement critique dès qu'une puissance tente d'en aliéner une partie ». PB Qu'est-ce donc qui distingue le discours religieux et le discours scientifique en ce qui concerne le souci de rendre intelligible le réel ? Pour l'analyse détaillée voir le corrigé la science est-elle incompatible avec la religion?. Conclusion Au terme de cette comparaison, il apparaît que la religion ne peut pas rivaliser avec la science sur la plan théorique. Ses énoncés n'étant ni des "vérités de fait" ni des "vérités de raison", elle est extérieure au champ de la rationalité. Hume écrivait en ce sens Si nous prenons en main un volume quelconque de théologie ou de métaphysique scolastique, par exemple, demandons-nous Contient-il des raisonnements abstraits sur la quantité et le nombre ? Non. Contient-il des raisonnements expérimentaux sur des questions de fait et d'existence ? Non. Alors, mettez-le au feu, car il ne contient que sophismes et illusions». Enquête sur l'entendement humain. 1748. 2 La rivalité science/religion sur le plan existentiel ou psychologique. L'analyse freudienne établit que de ce point de vue la science ne peut pas concurrencer la religion. Son infériorité procède de son impuissance à rendre aux hommes les inestimables services que la religion leur rend. - Celle-ci leur assure la protection divine et la béatitude finale ». - Elle apaise leurs craintes devant les dangers et les hasards de la vie ...elle leur apporte quelques consolations dans les épreuves ». Protéger », apaiser », consoler ». Tous ces termes pointent le rapport du discours religieux à des affects. Ils dévoilent le sujet de ce discours ou son adepte, beaucoup moins comme un esprit curieux, soucieux de contempler la vérité que comme un être affectif dont les représentations sont ordonnées à la satisfaction de certains désirs. -Besoin ou désir de protection. Il semble bien, en effet, que quelles que soient les religions, les hommes attendent des dieux auxquels ils vouent un culte une tutelle protectrice. Par des rites, par des prières, par des sacrifices ils cherchent à apaiser leurs courroux, à attirer sur eux leurs faveurs. Tout se passe comme si les religions s'adressaient en chacun de nous à celui qui, comme l'enfant a besoin d'un père pour veiller sur lui, lui apporter soins et attentions, éloigner les dangers menaçants lui donnant ainsi un salutaire sentiment de sécurité. -Besoin d'être apaisé. Les dangers ne manquent pas dans une vie d'homme. Maladies, échec sentimental ou professionnel, solitude, misère, guerres, deuils, proximité de la mort. Notre condition est bien celle d'un être misérable. Vivre c'est être exposé aux aléas de la vie de telle sorte que le souci, l'inquiétude, l'angoisse sont notre lot commun. D'où l'intérêt d'un discours qui, à défaut de dissiper les craintes les tient en respect par la confiance en une puissance protectrice et bienveillante. -Besoin d'être consolé et d'espérer un monde meilleur. L'homme désire être heureux or il a souvent rendez-vous avec le malheur. Il lui semble que le bonheur devrait être la récompense de la vertu or il observe parfois que le bon est accablé tandis que tout semble réussir au méchant. On comprend là encore l'avantage d'un discours aidant à supporter les épreuves en leur donnant un sens ex Dieu éprouve ceux qu'il aime » Dieu donne, Dieu reprend » et qui invite à l'espérance d'un au-delà où la miséricorde divine effacera les souffrances présentes et donnera la béatitude paradisiaque. Il va de soi que la connaissance scientifique ne peut donner de telles satisfactions. Le but de la science est la découverte de la vérité non l'assistance psychologique et morale des hommes. Au contraire en étudiant rationnellement le réel elle le désenchante selon la belle formule de Max Weber. En soumettant le fait religieux à l'enquête scientifique, la science disqualifie la religion en en faisant à la manière freudienne le symptôme d'une névrose infantile ou à la manière de Marx un opium du peuple. Dans tous les cas la religion est dénoncée comme une aliénation et une illusion. Etre dans l'illusion c'est prendre des fictions pour des réalités. Une illusion, écrit Freud, est une représentation dans la motivation de laquelle la satisfaction d'un désir est prévalente » En nommant les désirs trouvant à se satisfaire dans la religion le savant ne fait pas l'éloge de cette dernière, il en dénonce au contraire le caractère suspect. Et s'il pointe l'infériorité de la science sur ce terrain c'est parce que l'analyse des faits l'exige. Par principe la science est muette sur les questions qui importent le plus aux hommes. Voilà pourquoi on peut à la fois être un savant et un homme de foi. Le savant ne déloge pas en lui l'existant infiniment intéressé à trouver des réponses à ses questions métaphysiques, le savant n'éradique pas en lui les attentes d'un sujet affectif ayant parfois besoin, pour se tenir debout de nourrir des espérances. Le savoir a des limites et ces limites mêmes ouvrent un espace pour la croyance. Que celle-ci procède de requêtes affectives et soit à ce titre suspecte à l'analyse rationnelle ne suffit pas à la disqualifier radicalement car il faudrait pour cela démontrer sa fausseté et cela est rigoureusement impossible. L'existence de Dieu, l'espérance d'une vie après la mort, la croyance en tel sens de l'existence, tous ces énoncés ne sont ni des vérités de raison ni des vérités de fait ; la science ne peut par principe rien en dire. Il s'ensuit que la connaissance scientifique est compatible en fait avec la foi. La confiance en une parole délivrant un message sur les interrogations humaines les plus importantes, existentiellement parlant, n'est pas invalidée par le discours scientifique puisque celui-ci laisse les hommes totalement démunis en ce qui concerne ce genre de préoccupations. Tout au plus l'éthique scientifique peut-elle être une invitation à penser qu'il en est du sens de la vie, des valeurs à honorer, des espérances à entretenir, ce qu'il en est de la vérité objective. C'est à l'homme courageusement, en sujet majeur d'en décider de la même manière que c'est lui seul avec ses propres ressources qui bâtit les savoirs. Mais n'est-ce pas trop demander à la majorité des hommes ? N'ont-ils pas besoin du secours d'une transcendance qui, par son autorité, les dispense d'assumer la réponse aux questions essentielles et leur donne la certitude dont ils ont besoin pour ne pas succomber au désespoir et au sentiment de l'absurde ? Ce soupçon est, certes légitime mais il ne doit pas conduire à méconnaître la spécificité de l'expérience de la foi. La même honnêteté intellectuelle que développe l'esprit scientifique et qui devrait conduire le croyant à un certain scepticisme Les dogmes ne sont-ils pas trop utiles pour être vrais ? devrait inviter le savant à l'étonnement et à la réserve. Car depuis que les religions ont lâché du lest dans leur fonction politique, la pratique religieuse cessant de relever d'un conformisme social s'est intériorisée. Elle est devenue une affaire de foi or la foi est, en toute rigueur, une expérience étonnante. On a la foi ou on ne l'a pas et on peut se demander si celui qui est étranger à cette expérience est habilité à en parler. La foi est une adhésion ferme de l'esprit, subjectivement aussi forte que celle qui constitue la certitude mais incommunicable par la démonstration » Lalande Quel est le sens de ce vécu ? Ce qui est étranger à la démonstration est extérieur à la science certes, mais n'est-ce pas une dimension de l'expérience humaine dont le savant doit prendre acte à défaut de pouvoir l'expliquer scientifiquement ? Pascal en tirait prétexte pour dire que Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas » que c'est Le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce que c'est que la foi, Dieu sensible au cœur, non à la raison » Pensées 277 et 279 B. Au fond le théologien est tenté de disqualifier la raison comme voie d'accès au vrai et d'imposer la Révélation ou une lumière surnaturelle ; le savant qui ne reconnaît pas d'autre autorité dans la constitution des savoirs que la raison et l'expérience est tenté de disqualifier la croyance religieuse et c'est ainsi que le conflit est toujours ouvert. La rigueur rationnelle n'exige-t-elle pas, au contraire, de délimiter les places des uns et des autres et d'avouer modestement que le savoir ayant des limites, la croyance est irréductible ; réciproquement que la croyance reposant sur des principes aussi peu solides que des sentiments ou des affects, sur une adhésion silencieuse hors d'atteinte de la discussion critique ; voire se revendiquant radicalement irrationnelle croire même si c'est absurde » peut être un solide bâton de voyage mais doit s'interdire toute prétention à la vérité ? Freud termine sa réflexion en précisant que la science aussi, rend des services aux hommes même s'ils sont incommensurables avec ceux que rend la religion. De fait, en dégageant les lois qui régissent les phénomènes la science permet de faire des prédictions et d'agir sur le réel pour produire ou pour éviter les faits prédictibles. Science d'où prévoyance, prévoyance d'où action » écrit Auguste Comte. Ainsi est-il possible grâce à la connaissance d'éviter certains périls » et de lutter victorieusement contre certains dangers » L'efficacité technicienne témoigne bien de l'utilité du savoir scientifique mais enfin la science ne consolera jamais de la perte d'un être cher. Tout au plus enseigne-t-elle que c'est ainsi et que la seule attitude rationnelle est de prendre acte des faits. Ce que Freud appelle une attitude de résignation. La croyance en une Providence divine ou bien en un au-delà où nous nous retrouverons est en revanche nettement plus efficace en terme de soutien dans l'épreuve. 3 La fonction politique et morale de la religion Elle règle leurs opinions et leurs actes en appuyant ses prescriptions de toute son autorité ». Freud souligne ici que toute religion définit une morale. Une morale est un ensemble de règles auxquelles on doit conformer sa conduite. Ces règles distinguent un bien et un mal ; un permis et un interdit. Elles ont pour fin de rendre l'homme bon et de normer ses relations avec les autres. C'est dire leur intérêt social ou politique. Les religions, selon l'étymologie, relient les hommes à une transcendance pour mieux les lier les uns avec les autres et l'avantage d'un tel fondement de la morale ou de la politique saute aux yeux. Les décrets de Dieu ne se discutant pas, il n'y a pas de conflits d'opinions dans les sociétés fondées sur la religion ; ces décrets étant sacrés, leur puissance coercitive est sans commune mesure avec celle des lois simplement humaines. On ne peut pas, en effet, échapper au législateur divin comme on le peut avec le législateur humain. Le premier voit tout, le secret des cœurs aussi bien que les conduites et si ce n'est pas dans cette vie il faudra rendre des comptes dans l'autre. Avouons qu'il y a de quoi rafraîchir les ardeurs sacrilèges ! Les religions assurent ainsi une stabilité et une cohésion du corps politique qui sont refusées aux systèmes ayant rompu avec la fondation religieuse. En tout cas de tels systèmes ne peuvent pas attendre de la science un quelconque secours. La science étudie ce qui est ; elle n'a aucune compétence pour prescrire ce qui doit être. Tous les grands penseurs le répéteront d'un indicatif on ne peut déduire un impératif. Le champ moral et le champ politique mettent en jeu des valeurs et le discours portant sur les valeurs est extérieur à la scientificité. Il n'y a ni science politique, ni science morale possibles. Tout au plus l'esprit scientifique peut-il développer chez ceux qui sont formés à ses exigences des vertus morales l'honnêteté intellectuelle, le courage, la rigueur, la capacité de prendre acte des faits, la modestie etc. mais la détermination des fins, le choix des valeurs sont compétence morale ou politique, non compétence scientifique. Conclusion Quelle que soit la fonction envisagée, la science ne peut dans les faits rivaliser avec la religion. La nature affective de l'homme, sa complaisance dans l'état de minorité intellectuelle et politique, le besoin qu'il a d'une tutelle protectrice et d'une Parole le dispensant d'assumer l'angoisse de la liberté ou de l'autonomie rationnelle fondent la toute puissance de la religion. En droit pourtant la science est bien supérieure sur le plan théorique mais elle a des limites qui lui font obligation de laisser une place à la croyance et de reconnaître le mystère de la foi. Partager Marqueursaffects, autonomie, crainte, croyance, espoir, foi, morale, politique, religion, révélation, sacré, science 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID -7e5ZbuyDZO5VZD_CB-g5n8XOAXvSJn-2_h6dmhHU5TOUdKPDHSbqQ== Apparemment, les rapports entre religion et politique ne sont ni nécessaires ni souhaitables. Que l’homme développe sa vie spirituelle semble une activité sans lien évident avec l’art de gérer la cité. Les partisans d’une certaine laïcité se satisferaient d’une religion confinée dans les temples ou dans les consciences qui laisserait le champ entièrement libre à la vie politique. Dans la pratique cependant, les choses ne sont pas aussi simples et partout, à des degrés divers, on constate que la religion se mêle de politique tandis que la politique se mêle de religion. Constatons d’abord que la politique est toujours la résultante d’une lutte de pouvoirs le vainqueur sort des urnes en démocratie, il s’impose par la ruse ou la force dans les autres régimes. Or, la religion dispose incontestablement d’un pouvoir qui, bien que spirituel, peut mobiliser les hommes comme toute autre idéologie. Avant d’illustrer par des exemples pris dans divers pays la complexité des rapports entre religion et politique, nous nous efforcerons d’analyser en quoi consiste le pouvoir religieux et comment il peut coopérer ou s’affronter avec le pouvoir civil. Sommaire 1 Le pouvoir religieux 2 Théocratie, athéisme ou laïcité 3 La laïcité en Turquie Le pouvoir religieux Aussi loin que l’on remonte dans le temps, on trouve toujours quelque sorcier ou quelque guérisseur dont le pouvoir contrebalance celui du souverain le plus absolu. La peur des forces obscures de l’au-delà hante es despotes comme les autres hommes et celui qui dit maîtriser le suraturel est considéré avec crainte et respect. Un pouvoir absolu ne se conçoit pas sans une alliance des pouvoirs temporel et surnaturel. Aussi longtemps qu’ils l’ont pu, les rois se sont éclatés eux-mêmes dieux, ou investis par un dieu ou protégés par les dieux. L’idéal est d’être à la fois roi et grand prêtre. C’est ce qu’était le pharaon et c’est un peu ce qu’a voulu être Henri VIII quand il créa l’Egligl anglicane. C’est aussi la tendance théocratique d’un régime comme celui institué en Iran par l’imam Khomeiny. La tendance totalitaire des nævi communistes où la seule idéologie admise était celle de l’Etat ne procède pas d’une autre conception. Souvent cependant le pouvoir n’est pas assez crédible pour paraître de nature divine ou assez fort pour détenir sans conteste la vérité idéologie que. Le pouvoir temporel reste alors extérieur au pouvoir religieux et il peut chercher à l’écraser, à l’étouffer, à l’acheter, à le compromettre, à le déconsidérer ou à le marginaliser. Cette attitude procède, pour une bonne part, de l’analyse selon laquelle le pouvoir religieux est entre les mains de chefs auxquels obéissent des troupes. Cette analogie avec un pouvoir militaire est bien souvent erronée et l’Histoire montre que les chefs religieux récupérés par le pouvoir politique perdent rapidement toute influence sur les croyants. En réalité, le pouvoir religieux est une expression ambiguë il y a deux sortes de pouvoir religieux, l’un s’apparente au pouvoir matériel, c’est celui qu’exerce une autorité sur des sujets ». C’est un pouvoir clérical, c’est-à-dire que des prêtres, s’appuyant sur le respect porté à leur fonction, exercent sur leurs fidèles une autorité dans des domaines étendus de la vie publique. L’autre pouvoir religieux, généralement incompris du pou¬voir politique, est de nature spirituelle. Etrangement, il n’a guère besoin de chefs pour s’exercer. Ce pouvoir insaisissable est celui que donne à la foule des croyants une communauté de sensibilité et de foi. L’arme de ce pouvoir est la prière. Les croyants sont en effet persuadés que la prière est efficace et qu’elle l’est d’autant plus qu’ils font un effort personnel pour mieux se conformer à ce que Dieu attend d’eux. Le jeûne et le renoncement à certaines satisfactions superficielles s’associent fréquemment à une prière fervente. La démarche commune de représentants de diverses religions participant à une prière pour la paix, à Assise en octobre 1986, relève de cette croyance dans un pouvoir purement spirituel. Les sceptiques peuvent être tentés de sourire devant ce qu’ils considèrent comme une touchante naïveté, mais, puisque les démarches rationnelles en vue de la paix sont des échecs, pourquoi faudrait-il décourager les croyants d’agir selon leur conscience ? Cependant la prière est parfois mise à toutes les sauces et l’Histoire a fréquemment donné le spectacle de deux armées invoquant le même Dieu avant de s’étriper en contradiction formelle avec le message dudit . Il est bien difficile, dans ces conditions, de prouver que la prière est efficace. pourtant, la certitude que les prières sont parfois exaucées se traduit r une multitude d’exvoto placés par les fidèles dans les lieux de pèlerinage» l’érection de calvaires dans les campagnes ou de sanctuaires dans les grandes villes la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre commémore l’arrêt des Allemands devant Paris en 1870 et Notre-Dame de Fourvière à Lyon, la fin de diverses épidémies jugulées par la Vierge. Ces monuments donnent une bonne image de la force constructive des croyances religieuses qui les ont érigées. De nos jours, le pouvoir spirituel se mobilise surtout pour défendre des droits. Pour vivre normalement, les religions ont en effet besoin, comme les individus, d’exercer certaines libertés fondamentales qu’elles cherchent à faire reconnaître par le pouvoir politique. La situation varie considérablement selon le type de régime politique institué. Théocratie, athéisme ou laïcité A l’une de ces trois formules se rattachent toutes les différentes formes de rapport entre un gouvernement et les religions. Dans les régimes théocratiques2, le gouvernement fonde son autorité sur une religion, ce qui place ceux qui ont d’autres croyances dans une situation défavorisée. Cette forme de gouvernement est l’idéal auquel aspirent explicitement les musulmans le Coran pose les principes de la vie civile comme ceux de la vie religieuse et la société ne peut être parfaite qu’en suivant scrupuleusement le Coran. De ce point de vue, on comprend les musulmans fondamentalistes qui regrettent l’époque où un calife dirigeait l’ensemble du monde musulman3. Cependant, bien des gouvernements de pays musulmans aussi différents que l’Arabie Saoudite ou l’Iran appliquent exclusivement la loi islamique de la chari’a. Qu’il s’agisse de républiques ou de royaumes, ces pays sont, au sens large, théocratiques. Parmi les pays de culture bouddhiste, seul le Bhoutan impose encore sa religion à ses sujets ; plus précisément, il y est interdit de propager une autre religion que le bouddhisme. Le christianisme, quant à lui, a longtemps eu la tentation d’établir le règne de Dieu sur terre. L’amour du prochain impliquait de ne pas e laisser dans l’erreur et les souverains trouvaient salutaire d’imposer leur religion à leurs peuples. L’oppression des minorités religieuses et une conséquence quasi inévitable de la théocratie ou de l’existence d’une religion officielle l’expulsion des juifs d’Espagne après la Reconquista, la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV, la persécution des bahaïs par la république islamique d’Iran en sont quelques exemples. Parfois la théocratie s’efforce de présenter un visage de tolérance en accordant un statut particulier aux minorités religieuses. C’est ce que l’Islam prévoit pour les gens du Livre », chrétiens, juifs ou zoroastriens sous le nom de dhimma. Il s’agit cependant d’un statut accordé et non négocié avec les intéressés. Les régimes athées reposent sur le même principe que les régimes théocratiques, en ce sens qu’ils s’efforcent d’imposer leur idéologie à tous les citoyens. Dans les régimes marxistes durs, la liberté de croyance est garantie par la constitution, car aucune technique ne permet encore de contrôler les opinions intimes, en revanche, il n’est pas permis de répandre les croyances religieuses. Seule est licite la propagande antireligieuse. L’objectif déclaré des régimes athées est l’éradication définitive de toute religion considérée comme une sorte d’insuffisance cérébrale qu’une éducation adaptée devra guérir un jour. Depuis l’implosion de l’ et du régime marxiste albanais, seule la Corée du Nord est encore strictement athée. La laïcité est l’alternative à la contrainte qu’impose presque fatalement la théocratie ou l’athéisme. Elle consiste, en principe, à ce que l’Etat n’interfère aucunement dans la vie religieuse ou spirituelle de ses citoyens, quelles que soient leurs convictions. Décréter la laïcité de l’Etat ne règle pas tous les problèmes. Diverses interprétations de son contenu sont possibles comme en témoigne, par exemple, la question de l’école libre en France pour certains, l’Etat, responsable de l’Education nationale, met à la disposition des citoyens une école laïque, c’est-à-dire où l’on ne prend parti pour aucune religion. L’école est gratuite et obligatoire. L’Etat fait donc preuve de tolérance en admettant qu’existent d’autres écoles mais il est hors de question de les subventionner. Pour les partisans de l’école libre, religieuse ou non, il n’est pas juste que les parents paient deux fois l’école de leurs enfants, une fois par leurs impôts qui financent l’école publique et une autre fois pour l’école qui leur convient. Si l’école libre n’existait pas, l’Etat devrait créer d’autres établissements et recruter d’autres maîtres et il est normal que les parents qui préfèrent une autre école que l’école publique bénéficient de la quote-part d’économies qu’ils font ainsi faire à l’Etat. A l’analyse, ce problème français de l’école libre ne met pas en cause le principe même de la laïcité mais il est plutôt un terrain d’affrontement quoique entre les partisans d’un monopole d’Etat et ceux d’un libéralisme ouvert à la concurrence des idées. Cet exemple montre que la notion de laïcité n’est pas si simple à définir ou à appliquer. En France, elle reste teintée par la lutte acharnée que se sont longtemps livrée républicains et royalistes, rouges et calotins. Certains laïcs doctrinaires français continuent à combattre les croyants comme s’ils étaient encore une menace pour la république. Au nom de cette conception de la laïcité, aucune formation religieuse n’est prévue dans les programmes de l’école publique française. Pourtant un Etat moderne a tout intérêt à donner une formation spirituelle à ses citoyens plutôt que de laisser ceux qui s’y intéressent chercher leur voie au travers de sectes douteuses. Les conflits de jadis sont aujourd’hui dépassés et il faut rechercher l’épanouissement du citoyen grâce à une formation qui prend en compte tous ses besoins. A l’opposé de la conception française de la laïcité, celle de la Turquie moderne, qui fait l’objet du texte ci-dessous, s’efforce de donner aux citoyens une formation religieuse contrôlée par l’Etat laïc. Une position intermédiaire peut raisonnablement s’envisager ce n’est pas à l’Etat d’assurer une formation religieuse, même dans un esprit laïc, mais l’Etat ne doit pas se désintéresser non plus des aspirations spirituelles de ses citoyens. Pourquoi ne pas donner au moins une information sur ce que sont les différentes religions, l’athéisme ou l’indifférence religieuse de telle sorte que puisse librement s’orienter la recherche spirituelle des adolescents que cela intéresse ? La laïcité en Turquie La situation turque au sein du monde musulman est particulièrement originale. La révolution d’Atatürk n’a pas fini de produire ses effets et peut-être montrera-t-elle la voie pour l’évolution d’autres pays. Rappelons que Mustafa Kemal Atatürk 1881-1938 vint au pouvoir en 1920 peu après la défaite de l’Empire ottoman, allié aux Allemands au cours de la Première Guerre mondiale… Animé d’un nationalisme ombrageux et fort peu sensible aux préceptes du Coran – il est mort d’une cirrhose du foie Atatürk a voulu en quelques années, faire de son pays un Etat moderne de type européen. Il n’a pas hésité à bousculer sa culture séculaire par des mesures autoritaires remplacement de l’écriture arabe par l’alphabet latin, obligation de s’habiller à l’occidentale constitution d’une république laïque et abolition du califat. En ce qui concerne cette institution fondamentale de l’Islam2, il est curieux de constater quelle la décision d’un général laïc de la supprimer d’un trait de pluiue n’ait pas provoqué beaucoup de réactions ni suscité la naissance d’un califat de remplacement dans un autre pays. En montrant la fragilité du mythe du califat, Atatürk prouvait aussi que l’Islam pouvait vivre sans se mêler de politique. L’Islam est en effet bien vivant dans la Turquie contemporaine la population rurale, qui représente près de la moitié de ses 70 millions d’habitants, est encore profondément pratiquante, de même qu’une bonne partie des cita¬dins restés imprégnés de culture traditionnelle. Pour répondre aux besoins religieux de ses ressortissants, l’Etat laïc turc n’a pas hésité à créer en 1947 une faculté de théologie puis un réseau d’écoles religieuses pour former le personnel des mosquées, imams et prédicateurs. Contrairement aux écoles coraniques des autres pays musulmans, ces écoles suivent le programme profane normal auquel s’ajoutent une formation coranique et l’enseignement de l’arabe. Ces imam ve hatip okullan comptent 250 000 élèves, ce qui permettra que les futurs cadres religieux ne soient pas coupés de la réalité du monde moderne et qu’ils ne soient pas hostiles à l’Etat. L’objectif de l’Etat laïc de contrôler la religion se traduit de plus en plus par l’introduction d’un enseignement religieux officiel minimum dans toutes les écoles publiques. Cette évolution ne soulève pas de difficultés excessives dans un pays où la population est musulmane à 99 %. Cependant les rares élèves chrétiens se trouvent placés dans une situation délicate, car ils sont souvent obligés d’assister à des cours religieux contre leurs convictions. Le respect de celles-ci dépend entièrement de la volonté et de l’ouverture d’esprit de leurs professeurs, ce qui est évidemment aléatoire. Constatant que la théocratie dessèche et dévoie les religions tandis que l’athéisme les étouffe et favorise ainsi les sectes obscurantistes, on en vient à penser que la laïcité est la condition nécessaire au progrès des religions. Il s’agit évidemment d’une laïcité moderne et décomplexée et non d’une laïcité délibérément antireligieuse. Pourtant seule une laïcité tolérante serait en mesure d’apporter la décrispation des esprits . Post Views 707 Compte-rendu Café philo l’homme peut-il se passer de religion ? Pour répondre à la question, il fallait d’abord commencer par définir ce qu’est ue religion, en essayant de déterminer les points communs à toutes les différentes formes de religions qui existent dans le monde, et qui peuvent être très diverses monothéisme, polythéisme, animisme;..avec ou sans Livre…. Deux éléments peuvent être pris en compte toute religion comporte des croyances et des rites qui nous mettent en relation avec du sacré. Nous avons cherché à déterminer ce qui caractérise une croyance religieuse elle a ceci de particulier qu’elle constitue pour celui qui la porte une certitude absolue, alors même qu’elle ne peut faire l’objet d’une démonstration, et que l’on ne peut prouver à celui qui en doute qu’il faut croire. on parlera alors d’une certitude subjective. Le rite, quant à lui, désigne un acte, une parole…etc qui se répète. Le sacré désigne alors ce domaine séparé du profane, protégé et mystérieux. L’existence du sacré suppose donc que le monde ne s’arrête pas à ce qu’on en voit, qu’il y a autre chose derrière ou au-delà. Ainsi, une des premières réponses qui a été donnée à la question de départ est que la religion est nécessaire pour répondre à la peur de la mort et donner un sens à la vie. Cependant on a pu remarquer que la réponse religieuse, qui consiste à prolonger la vie après la mort, n’est pas la seule possible. Nous avons ainsi parlé de la théorie d’Epicure, qui est matérialiste et pense donc que l’âme ne subsiste pas après la mort, que nous n’avons pas à craindre ce qu’il pourrait y avoir après, puisqu’il n’y a rien !. Cependant la question se pose aussi de la peur d’abandonner la vie tout simplement. Il répond aussi à cela en montrant que bien vivre et bien mourir c’est la même chose, et que si la vie a été pleinement vécue, on ne regrettera pas de la quitter. D’autre part, nous avons pu remarquer que se passer de religion suppose de se passer du besoin qui en est à l’origine besoin d’être rassuré, besoin de bonheur ou même d’égalité, comme le suggère Marx. On peut alors se demander si ces besoins doivent être supprimés, ou si, étant légitimes, ils peuvent être satisfaits par autre chose que la religion, notamment la science. Comme nous n’avons pas eu le temps d’approfondir cette question, elle est l’objet du prochain café philo. Il faut noter en dernier lieu que certains ont insisté sur le côté néfaste de la religion, source de violence et de conflits entre les hommes, ce qui suggère que non seulement on peut s’en passer, mais qu’il le faut !! Concernant cette violence, qu’on ne peut nier, on peut remarquer qu’elle est l’envers du lien que la religion peut créer entre les hommes une religion lie très fortement ceux qui y adhèrent, et les oppose par là-même à ceux qui n’en sont pas. On peut regretter que les valeurs universelles, qui sont portées par les religions, ne s’expriment pas dans la vie réelle des hommes. Cet article a été publié dans 2-Ça s'est passé au café, Actualités, Café Philo. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

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